DJ Snake au Musée Grévin : les secrets de la fabrication de sa statue

DJ Snake au Musée Grévin : les secrets de la fabrication de sa statue

William Grigahcine alias DJ Snake est la première star de la musique électronique à avoir sa statue de cire au musée Grévin. Virginie Ribaut / Musée Grévin

La statue de cire de la star de la musique électronique a été dévoilée au musée parisien mardi 6 mai. Entre l’élection de la célébrité intronisée, son moulage et son inauguration, plus de six mois de conception ont été nécessaires.

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Quelques jours avant son double concert au Stade de France et à l’Accor Arena, DJ Snake a inauguré mardi 6 mai, sa statue de cire au musée Grévin. L’artiste de 38 ans est devenu le premier DJ à entrer dans l’institution culturelle. « Je suis choqué de la ressemblance», a réagi auprès de Konbini, la star franco-algérienne. « Il est l’une des personnalités tricolores les plus connues dans le monde. Il avait largement sa place au musée Grévin », assure la responsable des relations extérieures, Véronique Bérecz. Cet événement est l’occasion de revenir sur les coulisses du musée Grévin.

Pour faire partie de ce club très sélect, il faut être célèbre et renvoyer une image positive au grand public. Les stars sont choisies par une académie présidée par Stéphane Bern, composée de 11 membres tous issus du monde des médias comme Nikos Aliagas ou Faustine Bollaert.

« Je suis l’une des rares à l’avoir vu sans ses lunettes de soleil ! »

Véronique Bérecz, responsable des relations extérieures du musée.

Une fois la personnalité choisie le processus de création commence. Un premier rendez-vous est fixé avec la célébrité afin de prendre ses mesures. « DJ Snake  s’est déplacé il y a environ six mois. Nous avons pris des photos de lui à 360 degrés, noté la couleur de ses cheveux, de sa peau ou de ses yeux, raconte Véronique Bérecz. Je suis l’une des rares à l’avoir vu sans ses lunettes de soleil ! » Après le modelage du visage en glaise ou en plastiline (une sorte de pâte à modeler), le sculpteur moule la statue. Entre-temps, un second rendez-vous est fixé avec l’artiste, afin de vérifier s’il y a des rectifications à faire et peaufiner les détails.

Des statues soumises « aux dures lois de l’actualité »

Enfin, peu avant son inauguration, la statue est maquillée et coiffée : « Tous les cheveux sont implantés un à un. Même, la barbe, très fine de DJ Snake, est représentée », indique la responsable des relations extérieures.

Depuis sa fondation en 1881, plus de 2000 statues représentant aussi bien des artistes que des sportifs, sont entrées dans l’institution parisienne, qui aujourd’hui expose 200 statues. Bien souvent, les sculptures sont soumises « aux dures lois de l’actualité ». Quand les personnalités sont tombées dans l’oubli, le musée Grévin se sépare de ses statues : « Nous les stockons dans un entrepôt situé aux portes de Paris. L’adresse du lieu est secrète. »