Le Paris d'Anne Hidalgo après l'euphorie des JO : gare aux lendemains qui déchantent

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Le Paris d'Anne Hidalgo après l'euphorie des JO : gare aux lendemains qui déchantent

Jim Jarrassé. François BOUCHON

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Transports engorgés, insécurité, drogue, saleté de l'espace public… Lorsque la poussière dorée des Jeux Olympiques sera retombée, le retour à la réalité pourrait s'avérer brutal pour les Parisiens.

La parenthèse enchantée des Jeux olympiques refermée, les Parisiens aimeraient prolonger le rêve. Que Paris reste une fête. Le temps d'un été, ils ont redécouvert une capitale propre, sécurisée et humaine. C'était le pari d'Anne Hidalgo : faire oublier en deux semaines une décennie de gestion contestée de la ville et étouffer les critiques de ses opposants à deux ans des prochaines municipales. De ce point de vue, l'opération JO est un indéniable succès pour la maire de Paris. 

Qui se souvient encore de ses réserves exprimées sur la candidature de Paris 2024 - « Ça coûte cher » - ou de son pessimisme affiché - « On ne va pas être prêts » - à quelques mois de l'échéance ? Du plongeon dans la Seine en combinaison en néoprène à la cérémonie de clôture en robe Dior, Anne Hidalgo a su investir tous les terrains des Jeux et en tirer profit. Cela s'appelle la politique. Et, tel le phénix, la voilà qui renaît de ses cendres, plus inoxydable que jamais…

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