«J’ai entendu mon mari hurler» : Christophe Beaugrand fait le récit de son home-jacking sur TF1
Il se veut rassurant et pourtant Christophe Beaugrand a vécu l’enfer cette nuit du mercredi 4 au jeudi 5 juin. Alors qu’il dormait paisiblement aux côtés de son mari Ghislain, l’animateur de télévision a été réveillé par les aboiements de leur chienne. C’est à cet instant que tout a basculé. Deux hommes venaient de s’introduire dans leur maison, chacun armé d’un club de golf. Ce qui s’est produit chez le journaliste de 48 ans est un home-jacking. Il en a fait le récit au micro de Bruce Toussaint, ce vendredi 6 juin.
«Ça va, je n’ai pas bien bien dormi mais le maquillage fait des miracles. Le sommeil était en ultravigilance mais je pense que ça va revenir», entame le chroniqueur de la matinale de TF1, intitulée «Bonjour!». Le journaliste ajoute : «Ce qui nous est arrivé arrive à beaucoup de gens. [...] En moyenne, il y a plus d’un home-jacking par jour et ce n’est pas toujours chez des gens qui passent à la télé».
« Je pense qu’on a une espèce de réflexe de survie »
Christophe Beaugrand
Étonné, voire légèrement agacé, Christophe Beaugrand a mentionné la couverture de l’événement par les chaînes de télévision. «Pour tout vous dire, quand on est journaliste comme je le suis, on ne s’attend pas à se retrouver un jour à la une de BFM et CNews toute la journée, d’avoir une caméra de BFM en bas de chez soi qui interroge les voisins et filme le devant de la porte. Ce qui n’était pas extrêmement élégant d’une certaine manière mais bon, c’est ainsi», explique-t-il. L’animateur de «Secret Story» a ponctué sa prise de parole avec l’humour qu’on lui connaît : «Ce n’était pas quelque chose que j’avais prévu dans ma to-do list».
Christophe Beaugrand, dont la propriété n’est pas visitée par des cambrioleurs pour la première fois, a ensuite donné les détails de ce violent home-jacking survenu aux alentours de 4 heures du matin. «C’est notre chien qui a aboyé parce qu’elle a entendu un bruit bizarre. Après j’ai entendu une espèce de “boum”. J’ai compris tout de suite. En fait, je pense qu’on a une espèce de réflexe de survie. On dort au premier étage, le bruit venait du rez-de-chaussée, probablement de la porte d’entrée (...), je me suis levé d’un bond et suis monté dans la chambre de mon petit garçon qui dort au deuxième étage. Je l’ai pris dans son lit. Il ne comprenait rien. Je ne savais pas quoi faire, parce que je me disais : si je redescends, je vais me retrouver nez à nez avec les malfaiteurs. Donc j’étais bloqué au deuxième étage. Là, je suis sorti par la fenêtre pour monter sur le toit avec mon fils. J’ai entendu mon mari hurler : “Au secours, au secours» et après je n’ai plus rien entendu», rapporte-t-il.
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Pris par l’émotion, le chroniqueur a marqué une pause. Puis, il a terminé son douloureux compte rendu. «Je tenais mon fils dans les bras qui me disait : “Mais qu’est-ce qu’il se passe ?“. Il a 5 ans, il est petit, je lui expliquais que ça allait bien se passer, qu’il y avait peut-être des voleurs qui étaient là, que les policiers allaient arriver, qu’il était fort, qu’il était un super-héros, qu’il ne fallait pas faire de bruit. Et intérieurement je priais pour que personne ne monte, parce que les voleurs allaient voir qu’il y a une fenêtre ouverte et allaient forcément nous trouver sur le toit.»
Des nouvelles de Ghislain Beaugrand
Ghislain Beaugrand, l’époux de Christophe, a lui aussi vécu un cauchemar. Lorsque les individus ont pénétré au rez-de-chaussée, il leur a fait face et a été frappé à coups de club de golf. Selon les informations du Parisien, il souffrait d’une importante plaie saignante au niveau du crâne. Hier, il s’est exprimé sur son compte Instagram. En description d’une publication le montrant dans un lit d’hôpital, on pouvait lire : «Chère famille, chers amis, voisins, collègues. Après quelques points de suture à la tête, et une opération du bras, je vais pouvoir sortir dès ce soir de l’hôpital».
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