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Au Festival de la Roque d’Anthéron, la palme d’or pour l’orchestre de Cannes
La fin en apothéose de la Grande Polonaise brillante aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Souplesse de faune et toucher aérien, Abdel Rahman El Bacha y déroulait ses arpèges en triolets, avec un mélange de grâce et d’autorité naturelle qui semblait galvaniser jusqu’au moindre musicien du rang. Le pianiste franco-libanais, grand fidèle de La Roque d’Anthéron, est chez lui avec la musique de Chopin. Ses deux précédents albums chez Mirare, consacrés aux scherzi, ballades, et autres 24 préludes du compositeur polonais, en sont la preuve.