Le Paris Saint-Germain a eu un impact économique de 243 millions d'euros la saison dernière en Ile-de-France
En Ile-de-France, le Paris Saint-Germain, qui joue la finale de la Ligue des champions samedi 31 mai, a eu un impact économique de 243 millions d'euros la saison dernière, selon une étude du centre de droit et d'économie du sport de Limoges.
Même avec ses stars mondiales, ses bureaux sur plusieurs continents, le PSG a conservé un poids localement selon Christophe Lepetit, responsable des études économiques au CDES. "Bien sûr que la stratégie du PSG c'est de s'internationaliser, de devenir cette grande franchise de sport mondiale. Pour autant, on parle de 800 prestataires et fournisseurs qui sont éminemment locaux. Il y a un ancrage local qui est visible, sonnant et trébuchant", estime cet expert.
A cet ancrage local s'ajoutent des retombées fiscales, depuis l'arrivée du Qatar en 2011, le club et ses joueurs ont versé 2,9 milliards d'euros de cotisations. Le PSG est donc une locomotive économique pour l'Ile-de- France, car le club fait travailler, directement ou indirectement, plus de 2 000 personnes, soit 2 379 équivalents temps plein.
Plus de deux milliards d'euros investis en transferts depuis 2011
Parmi les clients du club parisien, il y a Sacha Khayat qui travaille comme prestataire du PSG. C'est un supporter de longue date. Avec sa société évenementielle Opening Stage, l'entrepreneur est devenu un des acteurs des animations du Parc des Princes. Le PSG représente 5 à 10 % de son chiffre d'affaires. C'est un "de mes plus gros clients, qui plus est, un client régulier, et quand on bosse avec le PSG, ça veut dire qu'on est capables de relever de nombreux challenges".
Sacha Khayat espère que son club va donc relever le plus grand défi de son histoire, avec cette semaine décisive pour le Paris Saint-Germain, qui joue samedi la finale de Ligue des Champions contre l'Inter Milan, à Munich, en Allemagne. En cas de victoire, le club deviendrait la deuxième équipe française à remporter le trophée aux grandes oreilles après Marseille en 1993. Ce serait aussi l'aboutissement d'investissements colossaux : plus de deux milliards d'euros rien qu'en transferts de joueurs depuis 2011 et l'arrivée du Qatar.