Le fair-play financier n’a pas fini de donner des maux de tête aux dirigeants espagnols. Si le FC Barcelone a particulièrement du mal à enregistrer ses joueurs pour disputer le championnat ces dernières saisons, c’est également le cas des clubs évoluant à des échelons inférieurs. Pour la première journée de Liga 2, Mirandes en a fait l’amère expérience dimanche face à Cadix.
Rapidement réduit à 10 après l’expulsion (très) sévère du défenseur central Iker Cordoba, le club de Burgos a dû faire face à un autre problème de taille : l’impossibilité de faire des changements afin de ne pas risquer une défaite sur tapis vert.
Passer la publicitéUne situation similaire à celle de Getafe
En effet, l’article 223 des règlements généraux de la fédération espagnole dispose qu’une équipe doit toujours avoir au moins sept joueurs inscrits en équipe première sur le terrain. Avec le carton rouge de Cordoba, Fran Justo ne pouvait plus compter que sur neuf joueurs sur le terrain disposant d’un contrat valide. L’intégralité du banc des remplaçants étant inscrit avec la réserve.
Pour ne pas risquer une défaite sur tapis vert à cause d’une composition invalide en cas de nouvelles blessures/expulsions, le technicien espagnol a donc choisi de ne pas toucher à son onze de départ. Son équipe s’est finalement inclinée 1-0.
«Je ne pouvais pas demander beaucoup plus à l’équipe. Il y avait dix nouveaux joueurs dans l’alignement et aucun joueur de l’équipe première sur le banc. Neuf d’entre eux ont découvert la D2 sur ce match», s’est désolé Justo à la fin du match. Une situation rocambolesque qu’a également connue Getafe, qui n’a pu enregistrer que 15 joueurs pour affronter le Celta Vigo en Liga.