Les poids lourds des télécoms européens se rebiffent contre Bruxelles

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José Maria Alvarez-Pallete, le patron de Telefonica, a indiqué que quelque chose n’allait pas dans le secteur des télécoms européen. JOSEP LAGO / AFP

DÉCRYPTAGE - Face à un marché trop fragmenté et régulé, les opérateurs n’ont plus les moyens d’investir. Au Mobile World Congress, Deutsche Telekom, Orange, Vodafone et Telefonica ont appelé Bruxelles à changer les règles du jeu.

Un cri d’alarme pour ouvrir les hostilités. Alors que le gratin des télécoms se réunit depuis ce lundi à Barcelone pour sa grande messe annuelle, le Mobile World Congress, l’un des temps forts de la journée d’ouverture était sans nul doute la table ronde réunissant les quatre patrons des plus gros opérateurs européens. Sur la scène principale du salon, Christel Heydemann pour Orange, Margherita Della Valle pour Vodafone, José Maria Alvarez-Pallete pour Telefonica et Timotheus Hoettges pour Deutsche Telekom ont envoyé un message aussi simple qu’inquiétant : faute de changements drastiques pour assouplir la régulation européenne, l’UE risque le déclassement technologique.

La complainte n’est certes pas nouvelle. Mais la présence conjointe des quatre dirigeants sur scène, réunis pour la première fois ensemble, ajoute du poids au message. « C’est un moment historique », a remarqué Timotheus Hoettges, le patron de Deutsche Telekom, ajoutant que c’était bien la preuve selon lui « que certaines…

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