Finales NBA : «Si je peux marcher, alors je veux jouer», martèle Haliburton, blessé et méconnaissable au Game 5
Auteur d’une prestation sans relief lundi, à Oklahoma City, lors du Game 5 des Finales NBA, le meneur d’Indiana, blessé au mollet droit, a «insisté pour jouer» en seconde période.
Passer la publicité Passer la publicitéQuatre petits points, aucun panier. Tyrese Haliburton n’a guère brillé lundi, lors de la défaite d’Indiana sur le parquet d’Oklahoma City (120-109), lors du cinquième match des Finales NBA. On l’a vu faire un aller-retour au vestiaire en première période, visiblement pour un souci au mollet droit. Le champion olympique a toutefois terminé le match. C’est grave docteur ? «Il n’est pas à 100 %. C’est assez clair. Mais je ne pense pas qu’il manquera le prochain match», a indiqué Rick Carlisle, se projetant déjà sur le Game 6, jeudi, à Indianapolis. Et d’ajouter : «On était inquiets à la mi-temps, et il a insisté pour jouer. Il n’est pas à 100 %. Beaucoup de joueurs dans la série ne le sont pas».
Champion à la tête des Mavericks en 2011, Carlisle a explicité avoir «sorti (Haliburton) tôt vers la fin de la première mi-temps pendant deux ou trois minutes parce qu’il ne bougeait pas bien. Il était fatigué aussi. Il est revenu et semblait aller bien. Puis à la mi-temps, on en a parlé. On a déjà tout vu. Mais c’est une opportunité unique. Peu de joueurs vont rester assis, même s’ils sont un peu amochés. Si tu es blessé, c’est une autre histoire. Mais on va évaluer tout ça avec Tyrese et on verra comment il se réveille demain (ce vendredi)». C’est exactement le discours tenu par le principal intéressé après la rencontre. Avouant bien volontiers qu’il n’a «pas été excellent, loin de là», Tyrese Haliburton assure qu’il n’a «pas vraiment pensé à ne pas jouer. Si je peux marcher, alors je veux jouer. Ils le comprennent. Et c’est comme ça. Il faut être prêt pour le match 6». Et de poursuivre : «C’est la finale NBA. J’ai bossé toute ma vie pour être là et je veux être sur le terrain pour être compétitif, aider mes coéquipiers par tous les moyens possibles».
Les pertes de balle nous tuent vraiment en ce moment.
Tyrese Haliburton
Un sens du devoir qui n’a pas été couronné de succès, même si son retour n’a pas freiné la remontée d’Indiana, un temps mené de 18 points. C’est lui qui a rentré les lancers pour revenir à -2. «J’essaie juste de garder le rythme, d’avoir un impact par tous les moyens possibles, de mettre le ballon aux bons endroits», a-t-il raconté, soulignant que les Pacers doivent «vraiment réduire les pertes de balle (23 lundi soir, NDLR). Elles nous tuent vraiment en ce moment, surtout en première mi-temps». Au sujet de sa blessure, Haliburton a indiqué que c’était «la même zone» que lors du match 2, qu’il avait terminé touché à la cheville. «Je ne sais pas s’il y a un lien», a-t-il noté.
Jeudi, à Indianapolis, ce sera à la vie à la mort. Soit OKC décroche le sacre, soit Indiana arrache un match 7. «L’idée, c’est que si on perd, la saison est terminée. Nous sommes donc dos au mur. Nous allons donc devoir réagir et être meilleurs. Nous sommes impatients de relever ce défi. Il faut considérer le sixième match comme un septième», martèle Haliburton, qui n’a rentré aucun de ses six tirs mais a capté sept rebonds et délivré six passes décisives lundi soir. Clairement, les Pacers auront besoin d’un impact plus fort de leur meilleur joueur pour espérer. Reste à savoir si l’intéressé sera en mesure de donner la pleine mesure de son talent à la Gainbridge Fieldhouse…