Le public de Roland-Garros est accusé de devenir de plus en plus «football»
« Pour vous, c’est de l’irrespect. Pour moi, cela n’en est pas, lâchait le Français Corentin Moutet dimanche à propos de l’attitude des spectateurs de Roland-Garros. C’est très subjectif. Chacun son point de vue. » Sauf que le nombre de points de vue se résume à deux : celui des Français, et celui de tous les autres joueurs amenés à défier un tricolore. Foule euphorisante pour les premiers, horde hostile pour les seconds, le public parisien ne laisse personne indifférent. Si la question de son comportement est une vieille rengaine d’Auteuil, chaque nouvelle édition semble monter un peu le curseur du bruit, de l’impertinence et de la raillerie.
Mardi soir, il y avait deux salles, deux ambiances après le beau duel en cinq manches entre Giovanni Mpetshi-Perricard, soutenu par le public en ébullition du court 14, et David Goffin. Le Français a estimé que « c’était sympa d’avoir énormément de soutien » et que « cela fait vraiment plaisir d’avoir un public comme cela ». Pour le Belge, c’était