Pierre-Édouard Stérin a, au moins, une qualité : il sait repérer les marchés porteurs, et c’est à ce flair – combiné à son exil fiscal en Belgique – que le propriétaire des coffrets-cadeaux Smartbox doit sa fortune. Mais quand le milliardaire articule ses investissements avec les objectifs idéologiques, politiques et électoraux décrits dans son plan Périclès, ce petit talent individuel tourne au grand danger public.
On le voit dans le secteur de la réalité virtuelle, ultradominé par ses champions (Sandora, Cités immersives, Hadrena, Eclipso, etc.) : leurs technologies hyperpuissantes sur le plan cognitif imposent des représentations aussi frappantes que fallacieuses. Et à présent, on l’observe dans le domaine des passions et des émotions collectives : la France, c’est sa fête !...