À Jérusalem, l'extrémiste Ben Gvir cherche à imposer la prière juive sur l'Esplanade des mosquées

À l'occasion des célébrations de Tesha Be'Av, jour de deuil commémorant la destruction des deux Temples juifs à Jérusalem, le ministre israélien de la Sécurité nationale a porté mardi un nouveau coup de boutoir au statu quo qui encadre la pratique religieuse sur les Lieux saints. Ce colon d'extrême droite, hostile aux négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, s'est fait filmer sur l'Esplanade des mosquées en compagnie d'un groupe de pèlerins juifs dont certains ont prié en se prosternant ostensiblement, malgré l'interdiction officielle d'y pratiquer leur religion. Selon la fondation jordanienne qui administre le sanctuaire (Waqf), les visiteurs, au nombre de 2250, auraient de surcroît brandi le drapeau israélien. «Nous devons l'affirmer avec sincérité, a déclaré Itamar Ben Gvir, qui s'est engagé à mettre fin au statu quo en vigueur depuis 1967 : Il y a des progrès dans la gouvernance et l'affirmation de notre souveraineté [sur ce lieu]. Comme je l'ai dit…

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