Éducation nationale: des premiers pas polémiques pour Amélie Oudéa-Castéra

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La nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, aux côtés de Gabriel Attal, son prédécesseur et nouveau premier ministre, lors d’un déplacement, vendredi, au collège Saint-Exupéry, à Andrésy, dans les Yvelines. ALAIN JOCARD/AFP

Ses explications sur la scolarisation de ses enfants dans le privé ont fortement déplu aux parents et enseignants du public.

Premiers pas à la tête du «super ministère» de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, première polémique. Vendredi, sitôt promue, Amélie Oudéa-Castéra partait pour son premier déplacement sur le terrain aux côtés de Gabriel Attal, son prédécesseur nommé premier ministre. C’est à l’issue de cette visite dans un collège des Yvelines, face caméra, que le piège s’est refermé sur «AOC».

Questionnée sur la scolarisation de ses trois fils à Stanislas, établissement privé et élitiste de la capitale, la nouvelle ministre a déploré un «procès d’intention» et des «attaques personnelles» avant d’expliquer la «frustration» de son mari et d’elle-même face aux «paquets d’heures non remplacées» quand leur fils aîné était scolarisé dans le public. «À un moment, on en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui ont fait le choix d’aller chercher une solution différente.» Quelques mots qui ont aussitôt déclenché une tempête au sein de la communauté…

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