Au cœur du baroque macroniste, la défense de l’attractivité du territoire français fait figure de ligne droite. Depuis 2017, Emmanuel Macron en a même fait un cheval de bataille. C’est à ce titre notamment qu’il refuse les propositions de hausse d’impôt qui émanent régulièrement de sa majorité. Le président, souvent expéditif avec les patrons hexagonaux, ne ménage jamais sa peine pour accueillir en personne, investisseurs et chefs d’entreprises internationaux à Versailles ou à l’Élysée. Il serait absurde de lui en faire grief. Dans la compétition mondiale à laquelle se livrent les différents États, pour attirer des capitaux, le volontarisme présidentiel est clairement un atout. Avec, à la clé, des emplois, notamment industriels, et de la croissance pour le pays. Cet état d’esprit a joué dans la décision de nombreuses banques américaines de s’installer à Paris, après le Brexit.
Fin février, c’était l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, en visite d’État en France, qui a promis, à son tour…