De Gaza au Liban, Israël teste les lignes rouges du droit de la guerre

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Des personnes nettoient les rues après une frappe israélienne sur des bâtiments résidentiels dans le village de Maaysrah, au nord de Beyrouth, le 26 septembre. Louisa Gouliamaki / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Après l’attaque des bipeurs, les critiques se sont encore accrues, accusant Israël de violer le droit humanitaire international.

Le choc du 7 octobre peut-il tout justifier ? Près d’un an après l’attaque terroriste du Hamas qui a ensanglanté Israël et traumatisé sa société, rien n’arrête l’État hébreu. Plus de 41.000 Palestiniens sont déjà morts à Gaza. Au Liban, Israël a frappé durement le Hezbollah et fait planer l’éventualité d’une opération terrestre. En Cisjordanie aussi, son armée opère des raids meurtriers. « Benyamin Netanyahou considère que le statu quo dont on se satisfaisait depuis vingt ans doit être remis en cause », explique une source sécuritaire au fait des enjeux de la région. « Il ne pourra plus accepter l’existence d’une menace », dit-on. Israël veut restaurer sa dissuasion et modifier le rapport de force, quitte à susciter le malaise de ses soutiens, inquiets par l’ampleur de la riposte, et à flirter avec les limites posées par le droit des conflits armés.

« Israël a le droit de se défendre contre une agression, mais le devoir de le faire dans le…

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