Jacques Dutronc: «Je suis devenu chanteur par hasard»
Cet article est issu du «Figaro Magazine».
À un moment, j’avais une naine sur scène. Auparavant, je jetais des tambourins et des maracas dans le public pour qu’il puisse s’amuser. J’ai confié cette tâche à la naine. Elle a jeté un tambourin qui s’est planté dans le nez d’une spectatrice au premier rang! J’avais pas réalisé qu’elle était trop petite pour l’envoyer en l’air.»
Jacques Dutronc vient de publier ses mémoires, Et moi, et moi, et moi (Le Cherche Midi). Il y raconte sa vie avec pudeur mais aussi malice. On y apprend, que, insomniaque, il n’arrivait pas à dormir sans regarder son feuilleton préféré, Derrick. Il évoque sa jeunesse, la bande de la Trinité avec Johnny et Eddy, ses débuts très rocambolesques dans la musique, puis ses expériences en tournée. Sur scène, il brandissait des panneaux: «Applaudissez!», «Taisez-vous!». Lorsqu’il voulait que tout le monde se lève, il passait La Marseillaise («ça ne fonctionnerait plus aujourd’hui»). Il faisait cuire des spaghettis «al dente» pour…