« Dans trois ans, j’irai me baigner dans la Seine, devant témoins, pour montrer qu’elle est devenue un fleuve propre. » L’audacieuse promesse avait été formulée en 1990 par Jacques Chirac quand il était maire de Paris. Il aura fallu attendre trente-quatre ans pour voir un de ces successeurs piquer une tête dans le fleuve de la capitale, après cent un ans d’interdiction. Le rendez-vous était donné mercredi matin, tout près de l'Hôtel de ville. La presse du monde entier s'est massée sur le quai pour l'occasion. Il fait grand soleil, l'eau est à 20 °C.
« Un petit peu frais mais pas tant que ça » : Anne Hidalgo, en combinaison courte et lunettes noires, rayonne. Après avoir immortalisé l’instant sur une petite plateforme, puis sur l’échelle, elle se lance dans l’eau - moins marronnasse que ces derniers temps – et rejoint en crawl le ponton installé quelques dizaines de mètres plus loin. Le président du comité d’organisation des JO, Tony Estanguet, et le préfet de région, Marc Guillaume, l’accompagnent