Cet article est issu du «Figaro Magazine».
Éditorialiste à France Télévisions, Nathalie Saint-C ricq ne peut pas imaginer ce qui va lui tomber sur la tête. Elle achève la promotion de son deuxième roman, L’ombre d’un traître (L’Observatoire) - histoire vraie d’un pseudo-héros de la France libre qui aurait pu être enterré au mont Valérien - quand elle apprend qu’elle figure sur une affiche de campagne de La France insoumise (LFI). Son visage, son nom et ce slogan: «Nathalie Saint-Cricq vote, et vous? On s’inscrit sur les listes électorales et on vote Insoumis.» Elle n’est pas la seule à faire les frais de cette campagne: Christophe Barbier, éditorialiste à BFMTV, et Pascal Praud, qui tient l’antenne à CNews, en sont aussi victimes. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, défend aussitôt Nathalie Saint-Cricq: elle attaque en justice un procédé qu’elle estime scandaleux.
Le syndicat national des journalistes, majoritaire dans la profession, s’émeut à son tour: «Il est inadmissible…