DIRECT. Budget 2025 : la droite républicaine va également procéder aux retraits d'amendements pour accélérer les débats

Face à des débats sur le budget qui s'enlisent à l'Assemblée, la gauche et le principal groupe macroniste, Ensemble pour la République (EPR), ont annoncé jeudi vouloir retirer des amendements afin de pouvoir "aller jusqu'au vote" sur ce texte crucial pour le gouvernement Barnier. La droite républicaine va, elle aussi, procéder aux retraits d'amendements sur la partie recettes du PLF, affirme vendredi 25 octobre une source parlementaire à franceinfo. Le débat va se poursuivre aujourd'hui et demain, avant un vote prévu mardi. Suivez notre direct.

Prolongations. L’Assemblée nationale siégera bien samedi afin de poursuivre les débats
sur la partie "recettes" du budget 2025. La décision a été actée en conférence des présidents de groupe.

Nouvel impôt. Les députés ont adopté vendredi dans l'hémicycle, et contre l'avis du gouvernement, un amendement LFI au budget de l'État pour créer un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires. Ce nouvel impôt irait taxer 2% de la fraction supérieure de patrimoine d'un foyer qui dépasserait le milliard d'euros. La mesure devra toutefois encore survivre à la navette parlementaire et un éventuel recours au 49.3 pour espérer entrer en vigueur.

Vers un retour de la taxe d'habitation ? Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation, effective depuis 2023, revient dans le débat en pleine disette budgétaire. Alors que le gouvernement s'apprête à mettre à contribution les collectivités locales pour redresser les finances du pays, plusieurs élus ont jeté un pavé dans la mare en appelant au retour de la taxe d'habitation sur les résidences principales.

Sortir des "postures". Le président du Medef espère que le vote du budget se terminera par "un texte qui tienne à peu près la route". Alors que les députés ont voté des amendements qui pèseraient sur les entreprises, Patrick Martin a expliqué sur TF1 prendre cela "avec un certain recul, parce qu'il y a des postures, des jeux de rôles, c'est la règle de la politique". Il a rappelé que les entreprises étaient prêtes "à contribuer à l'effort de guerre, mais raisonnablement".