Nuisances sonores, sécurité, odeurs… Les recours contre les fast-foods se multiplient

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Selon une récente étude américaine, vivre à proximité de pubs, de bars et de fast-foods entraînerait un risque plus élevé d’insuffisance cardiaque. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

DÉCRYPTAGE - Face à leur multiplication, les habitants s’insurgent. En faisant fuir les familles avec un gros pouvoir d’achat, certains dénoncent une paupérisation des quartiers et une insécurité grandissante.

Il y a les devantures aux couleurs criardes, les enseignes clignotantes, les néons fluo. Et aussi les effluves de graillon, les attroupements bruyants, les terrasses sauvages, les norias de coursiers… Tout au long du «service continu, 7 jours sur 7», comme l’indiquent les panneaux publicitaires plantés au beau milieu du trottoir. La malbouffe a aussi des conséquences sur l’environnement. «Cessons les ouvertures de restauration rapide et leurs nuisances!», proclame une récente pétition ayant rassemblé plus de 3400 signataires à Meaux. D’Orléans à Annecy, en passant par des villages comme Sérignan-du-Comtat, dans le Vaucluse, les recours contre les fast-foods se multiplient.

Des petits panonceaux sur le bord de la nationale, de grandes affiches racoleuses aux abords des zones commerciales et d’immenses hangars bariolés. «La malbouffe et les paysages lamentables des entrées de ville vont de pair, constate Olivier Saladin, porte-parole de l’association Paysages de France, qui remet chaque année…

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