Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni… Ces pays qui freinent sur la transition verte

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En cas de réélection, Donald Trump a promis de revenir sur la loi climat de Joe Biden. OCTAVIO JONES/REUTERS

RÉCIT - Sous l’effet d’une conjoncture économique dégradée, les dirigeants hésitent à imposer de nouvelles contraintes, au risque d’affronter des vagues de contestation. Faut-il craindre une vague de rétropédalages?

S’il revient au pouvoir, dans un an, Donald Trump stoppera la «transition vers l’enfer» que constitue le passage à la voiture électrique. L’ancien président entend supprimer les réglementations sur l’énergie propre, étendre les forages pour maximiser le recours aux combustibles fossiles et vider de sa substance la loi historique sur le climat du président américain Joe Biden, résument des responsables de sa campagne. Donald Trump décrit la loi IRA en faveur des énergies vertes comme la «plus grande hausse d’impôts de l’histoire» et il accuse son successeur d’avoir augmenté le prix de l’essence et compromis l’«indépendance énergétique» des États-Unis.

Le «Trump argentin» Javier Milei, candidat antisystème élu le 19 novembre en Argentine, est tout aussi acharné contre la transition verte. «Le réchauffement climatique est un mensonge», affirmait-il en 2021, précisant en octobre dernier que «toutes ces politiques qui accusent l’homme d’être responsable du changement climatique sont bidon». L’économiste…

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