Minoritaire, le camp Macron veut garder la main

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Emmanuel Macron dans son bureau de vote du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), le 7 juillet 2024. Blondet Eliot / Blondet Eliot/ABACA

DÉCRYPTAGE - Devant une Assemblée sans majorité claire, les macronistes sont prêts à partager le pouvoir, pas à le laisser totalement.

« On conduit avec des antibrouillards. » L’expression est d’un familier de l’Élysée pour illustrer le grand flou du moment. Au lendemain du second tour des élections législatives, dimanche, le camp présidentiel compte ses pertes (quelque 80 élus) et se demande comment dessiner la suite. Comme il le théorisait dès dimanche soir devant des proches conviés à l’Élysée, Emmanuel Macron a choisi de laisser du temps au temps. Lundi matin, alors que Gabriel Attal lui apporte sa lettre de démission, le président lui demande officiellement « de rester premier ministre pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays », selon l’Élysée.

En parallèle, le chef de l’État donne des coups de sonde en tous sens, en espérant bien rester au centre du jeu, avec 168 députés - dont 102 de Renaissance, 35 du Mouvement démocrate (MoDem) et 26 d’Horizons, sans compter quelques élus UDI et membres du Parti radical. « Pour l’instant, le président s’oriente vers une coalition allant des communistes à la droite »

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