Ces personnalités qui nous ont agacés en 2024 : les grincheux, sceptiques et oiseaux de mauvais qui ont prédit le pire pour les Jeux de Paris 2024
Durant les fêtes de fin d’année, la rédaction des sports du Figaro vous livre une série sur les personnalités qui ont agacé en 2024. Pour des raisons diverses et variées.
L’année 2024 déroule ses derniers instants, ses ultimes lumières. Une année unique, mémorable, inoubliable. Marquée à jamais par les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Un logo en forme de flamme, cinq lettres (Paris), quatre chiffres (2024) et cinq anneaux olympiques (un bleu, un jaune, un noir, un vert, un rouge)… Ils ornent à travers la France et le monde des milliers de tee-shirts, pull, casquette, bob, et autres souvenirs. Et lorsqu’on en croise un, dans une rue, dans un train, sur une plage, l’émotion remonte instantanément. « C’était tellement fabuleux ces Jeux »…
Alors dans cette série de fin d’année consacrée aux personnalités qui ont agacé les journalistes du service des sports du Figaro, il fallait bien qu’ils y figurent. Mais qui ? Mais tous ces grincheux, sceptiques, pisse-froid et autres oiseaux de mauvais augure, qui pendant des mois, ont annoncé l’apocalypse pour ces Jeux de Paris. Attentats, problèmes dans les transports, mauvaise organisation, épreuves impossibles dans la Seine, désintérêt du public, dérapage monstrueux du budget… Ils s’en sont donné à cœur joie durant toute la préparation, multipliant les interviews (nous pensons particulièrement à Alain Bauer et à sa « folie criminelle » à propos de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, mais aussi à certains hommes et femmes politiques, comme Marine Le Pen et ses « désastre sécuritaire » et « humiliation nationale » ) et les articles (nous pensons à certains de nos confrères, y compris au Figaro, qui n’ont pas vu ou ont refusé de voir les voyants qui clignotaient en vert fluo pendant toute la préparation) pour prédire le pire. Les papiers sur le thème, «Cela va être l’enfer», ces Parisiens qui s’apprêtent à fuir la capitale durant les Jeux olympiques» ont fleuri et poussé au départ. Au final un grand nombre de nos relations parisiennes nous ont affirmé avoir regretté d’avoir quitté la capitale au galop et raté les plus beaux Jeux de l’histoire.
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Ceux qui sont restés, ceux qui sont venus des régions et d’autres pays ont vécu des Jeux incroyables, festifs, colorés, ensoleillés (malgré le ciel parfois chafouin), innovants et paritaires (le même nombre de femme et d’hommes parmi les 10500 athlètes). Ils ont apprécié l’ambiance qu’ils ont contribué à dynamiser comme jamais dans les stades et dans les rues de Paris avec l’aide de la légion des volontaires souriants. Ils ont écarquillé les yeux devant les plus beaux sites jamais proposés pour des JO (la Seine pour une cérémonie d’ouverture saluée dans le monde entier, Tour Eiffel, Grand Palais, Concorde, Montmartre, Versailles, etc). Ils ont admiré la novatrice flamme olympique suspendue dans les airs du jardin des Tuileries. Et ils ont vibré, chanté, hurlé, sauté à l’unisson de champions français resplendissants, à l’image de Léon Marchand, mais pas que...
La haine de Macron et Hidalgo
À des années-lumière des polémiques, critiques, inquiétudes (certaines étaient justifiées concernant évidemment la sécurité) et autres arguments de mauvaise foi, beaucoup trop souvent dictés par la haine d’Emmanuel Macron et Anne Hidalgo, les Jeux de Paris ont confirmé que la France (dans son ensemble) était capable d’organiser des grands événements, sans accroc majeur, ni dérapage financier. Et au contraire avec une efficacité, une réussite, une maestria qui lui fait honneur. Et qui fait sa réputation à l’étranger. On ne parle pas ici de politique ou préférence nationale. On constate juste que les Jeux de Paris 2024 ont été organisés en temps et en heure, et sans le moindre échec majeur par le Comité d’organisation dirigé par Tony Estanguet, par l’État, par la région île de France et par la Mairie de Paris. C’est un fait salué par la presse internationale dans son ensemble.
Cette édition des émotions, des frissons, des vibrations, du partage ont fait réellement découvrir à la France, et au grand public qui n’avait jamais eu la chance d’en vivre « en vrai », la beauté des Jeux olympiques, leurs valeurs (oui ils en ont) et leur magie. Et personne n’a été oublié, des épreuves se déroulant dans les régions et les flammes olympiques et paralympiques ayant circulé (là aussi sans incident majeur malgré les inquiétudes) quasiment partout pour illuminer les villages et villes de France. Pour avoir eu la chance de porter la flamme, nous nous souviendrons toute notre vie de ces milliers de sourires d’enfants et d’adultes de tout âge qui nous ont accompagnés durant cette journée du grand bonheur.
Les athlètes eux-mêmes ne sont pas en reste, 95 % d’entre eux évoquant « une expérience globale positive
une étude indépendante
Quelques chiffres pour conclure et donner définitivement tort à tous ces grincheux et critiqueurs professionnels qui n’ont jamais réussi à se réjouir que la France organise le plus grand événement du monde. Selon une étude indépendante réalisée pour le Comité International Olympique et dévoilée début décembre, les Jeux de Paris 2024 ont été suivis par « 84 % de l’audience mondiale potentielle » (des personnes de plus de 4 ans), soit environ cinq milliards de personnes, un nouveau record, qui ont visionné « 28,7 milliards d’heures d’images sur les plateformes des détenteurs de droits médias ». Et en France, c’est « 95 % de l’audience potentielle » qui a vibré devant les compétitions. Concernant les désormais incontournables plateformes numériques, l’étude évoque « 412 milliards d’interactions suite aux 270 millions de publications, soit une augmentation de 290 % par rapport à l’édition précédente des Jeux ». Autant dire qu’une bonne partie constitue une belle pub pour la France et pour Paris… Manifestement les spectateurs des Jeux ont apprécié l’organisation, « jugée excellente ou bonne par 85 % d’entre eux pour les événements avec billets, 95 % pour les événements gratuits et 98 % pour le Marathon pour tous ». Les athlètes eux-mêmes ne sont pas en reste, « 95 %» d’entre eux évoquant « une expérience globale positive ».
Ces Jeux de Paris 2024, qui ont comme jamais mis à l’honneur les athlètes et les sports paralympiques lors d’une deuxième séquence particulièrement émouvante, marqueront durablement l’histoire olympique et de notre pays. Et même si le quotidien a rapidement repris ses droits, ils demeureront à jamais la flamme qui a surchauffé nos cœurs durant un été magique. Et celle-là, les grincheux, sceptiques et oiseaux de mauvais augure ne pourront jamais l’éteindre.