F1 : Hamilton en rouge Ferrari, pression sur Verstappen, année de transition avant un nouveau règlement... Ce qu'il faut savoir de la saison 2025
Après trois mois d'interruption, la Formule 1 reprend ses droits. Le Grand Prix d'Australie, dimanche 16 mars, lance une saison 2025 particulièrement attendue, entre l'arrivée de Lewis Hamilton, septuple champion du monde, chez Ferrari et l'apparition d'un troisième Français au départ, Isack Hadjar. Les 20 pilotes auront jusqu'au 7 décembre, date de la dernière course au programme, pour se départager. Franceinfo: sport fait le point sur les grands enjeux de la saison.
Hamilton chez Ferrari, six rookies... Une grille bouleversée et rajeunie
En 2025, la Formule 1 s'offre une cure de jouvence. Six jeunes pilotes âgés de 18 à 22 ans - Kimi Antonelli (Mercedes), Isack Hadjar (Racing Bulls), Oliver Bearman (Haas), Gabriel Bortoleto (Sauber) et Jack Doohan (Alpine) - participent à leur première saison complète, une première depuis 2010. 25% de la grille est ainsi composée de rookies. Ils feront face à certains vieux briscards des circuits.
A 40 ans, Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, sera cette année au volant d'une Ferrari. Après 12 saisons chez Mercedes, le Britannique a rejoint à l'intersaison Charles Leclerc chez l'écurie au Cheval cabré. Il remplace Carlos Sainz, qui a rebondi chez Williams.
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Ferrari, Red Bull, McLaren : bataille attendue entre trois favoris
Max Verstappen glanera-t-il un cinquième sacre consécutif ? Pour le pilote Red Bull, la lutte pour le titre s'annonce plus féroce que jamais, notamment face à McLaren, championne du monde en titre des constructeurs, et leurs pilotes Oscar Piastri et Lando Norris, vice-champion du monde sortant grâce à une excellente deuxième partie de saison. L'écurie britannique a montré lors des essais de présaison que ses monoplaces étaient particulièrement compétitives.
Avec Charles Leclerc et Lewis Hamilton, Ferrari est aussi en capacité de se joindre à la fête. Les attentes autour du Britannique sont grandes. A 40 ans, la star du paddock a l'occasion de marquer l'histoire en devenant le seul pilote huit fois champion du monde. Quant à Mercedes, avec George Russell et Kimi Antonelli, le rôle d'outsiders peut leur aller comme un gant.
Ultime saison avant de profonds changements de règles
2026 sera l'année du changement en F1. Voitures plus légères, moteurs plus économes en énergies... La Formule 1 s'apprête à faire sa révolution, et la saison 2025 en sera perturbée. Car chaque équipe est confrontée à un exercice délicat : lutter pour le titre cette année, et créer une voiture compétitive pour 2026. A ce titre, le début de saison va être primordial car les écuries risquent de peu retoucher leurs monoplaces au cours de la saison.
"C'est important de commencer avec une voiture solide car nous n'aurons vraiment pas beaucoup de temps pour nous concentrer sur elle après les premières courses, puisqu'on devra se tourner vers 2026", a ainsi rappelé à l'AFP, Oliver Oakes, le directeur d'Alpine.
Trois Français au départ, une première depuis 2020
Parmi les petits nouveaux au départ, un Français : Isack Hadjar. Vice-champion du monde de Formule 2 la saison dernière, le pilote de 20 ans débarque chez Racing Bulls et porte donc à trois le contingent français avec Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Haas). Depuis 2020 et la dernière saison de Romain Grosjean, c'est la première fois qu'il y a autant de Tricolores engagés en F1. La France est même, cette année, le deuxième pays le plus représenté derrière la Grande-Bretagne (Lando Norris, George Russell, Oliver Bearman et Lewis Hamilton). Dans l'histoire, la France a compté jusqu'à six pilotes engagés sur une même saison.
L'écurie française Alpine a, elle, procédé à quelques changements pour cette nouvelle saison, la dernière avec un moteur Renault avant de passer au propulseur Mercedes. Alors qu'Esteban Ocon a rejoint Haas, Pierre Gasly est resté et aura pour coéquipier l'Australien Jack Doohan. Après une saison 2024 très compliquée, l'équipe française a eu des résultats prometteurs lors des essais de présaison à Bahreïn. "Je connais l'équipe par cœur et je sens que nous avons créé une dynamique positive avec beaucoup de changements et d'améliorations dans tous les domaines, estime Pierre Gasly. Une certaine effervescence règne et je suis impatient de reprendre la piste et de voir où nous en sommes."
De l'Australie à Abou Dhabi, 24 Grands Prix au programme
Pas de changement...ou presque. En 2025, les 20 pilotes engagés en Formule 1 feront étape dans les 24 Grands Prix déjà au calendrier l'an dernier. Un seul changement, l'ordre de ces rendez-vous. La rentrée des classes se déroule ainsi en Australie, ce qui n'était plus arrivé depuis 2019. Les pilotes prendront ensuite la direction de l'Asie avec les Grandx Prix de Chine et du Japon. La saison se clôturera une nouvelle fois à Abou Dhabi, le week-end du 7 décembre.
Six Grands Prix (Chine, Miami, Belgique, États-Unis, São Paulo et Qatar) accueilleront également une course sprint. Toutes ces étapes avaient déjà accueilli un sprint l'an dernier, à l'exception du GP de Belgique. En 2024, la course-sprint organisée en Europe avait eu lieu en Autriche.