Léon Marchand : la première apparition télé du futur champion à 17 ans, alors élève en Terminale S

Il est en passe de devenir le héros de ces Jeux olympiques de Paris 2024. Léon Marchand , 22 ans, déjà triplement médaillé d’or, va nager ce vendredi soir pour un quatrième titre olympique en 200 m 4 nages. Cinq ans avant ces exploits, le «12/13» sur France 3 Occitanie consacrait un reportage au Toulousain. À seulement 17 ans, le nageur était déjà prometteur. L’Ina ressort l’archive.

À l’époque, Léon Marchand participait à sa première finale, aux Championnats d’Europe Junior à Glasgow en Écosse. Arrivé huitième au 400 m 4 nages, il avait vu son portrait, tourné quelques semaines plus tôt dans la ville rose, être diffusé dans le Journal de la mi-journée. On y découvre le futur champion d’«1,83 m et 65 kilos tout mouillé» s’entraîner dans les bassins de la piscine Nakache à Toulouse. À l’époque, il y passe quatre heures chaque jour. «C’est ce qu’il faut pour essayer d’avoir de beaux objectifs à la fin», confie-t-il au milieu d’un entraînement dans l’eau. Des images de sa première course disputée à l’âge de 9 ans passent aussi à l’écran.

Dans le reportage intitulé «le fils prodige», Léon Marchand évoque son père Xavier Marchand, vice-champion du monde du 200 m 4 nages. «Un champion sympathique et nonchalant», le décrit son fils avec humour. Il ne cache d’ailleurs pas sa fierté d’avoir récemment battu le record de ce dernier sur sa spécialité. «C’était une petite réussite personnelle», admet Léon. Le journaliste loue également «la marge de progression énorme» du jeune nageur. «Une glisse naturelle, technique irréprochable et volonté à toute épreuve», décrit-il. On ne parle pas encore de sa coulée qui fait fureur lors de ces JO de Paris. Ni de sa mère, la nageuse Céline Bonnet, qui a participé aux JO de Barcelone en 1992, ni de son oncle Christophe Marchand, ancien champion de France de natation.

«Élève brillant»

Il est enfin raconté qu’entre deux entraînements, Léon Marchand est «un élève brillant en Terminale scientifique» et «passe des petits carreaux de la piscine aux petits carreaux des cahiers scolaires». Déjà très mature, l’intéressé estime qu’«il ne faut pas lâcher l’école». «Il suffit que je me blesse en natation, il me faut une porte de secours», déclare-t-il en plein milieu d’un cours de mathématiques, assis au troisième rang. Il décrochera le baccalauréat quelques mois plus tard avec la mention très bien.

Autre ironie du destin : en 1996, Nelson Monfort interviewait Xavier Marchand à Atlanta. L’homme, qui n’était pas encore le papa de Léon (né en 2002), venait de se qualifier pour une finale olympique. Vingt-huit ans avant que le journaliste de 71 ans n’interroge le fils au même endroit et pour le même enjeu. France 3 Occitanie a ressorti l’archive et partage un montage photo.