«Aller vite et installer un cadre d’action»: la «polémique positive», l’arme de Retailleau pour imprimer sa marque à Beauvau

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«Je suis un enfant de la ruralité, j'ai le sens du temps long» dit Bruno Retailleau. EMANUELE SCORCELLETTI pour le Figaro Magazine

RENCONTRE - Omniprésent sur le terrain et dans les médias depuis sa nomination, le ministre de l’Intérieur, qui puise ses racines en Vendée, suscite déjà un début d’espoir à droite.

Place Beauvau, trois Vendéens occupent le bureau du ministre de l’Intérieur. Bruno Retailleau, bien sûr, et les portraits de ses compagnons de route. Georges Clemenceau d’un côté et, de l’autre, Jean de Lattre de Tassigny : « le Tigre » et le maréchal, la Vendée bleue et la Vendée blanche, le républicain et le royaliste. « Comprendre cela, c’est comprendre Retailleau », plante un proche. Mais quinze jours après sa prise de fonctions, c’est déjà loin des dorures de ses nouveaux quartiers parisiens que se trouve le numéro quatre du gouvernement. 

Ce matin d’automne, le voilà assis, costume dépareillé, dans l’un des sobres bureaux de sa permanence parlementaire, à La Roche-sur-Yon. Ce cavalier parle de Celoso, l’un de ses chevaux, qu’il a tenu à faire marcher trois heures pour fêter la fin de sa maladie. Une touche personnelle après avoir, deux jours plus tôt, rencontré la compagnie de gendarmerie de la ville. Et juste avant d’aller inaugurer le nouveau parc d’une commune de 800 habitants. « Quand on m’a dit que le ministre serait présent, j’ai demandé que l’on me le répète. Cela m’a interloqué…

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