Quatre réacteurs sont en activité et génèrent plus d’un tiers de l’électricité produite.
C’est un nouveau revirement en faveur du nucléaire. La Suisse, qui s’était prononcée pour l’abandon progressif de cette source d’énergie honnie d’une partie des écologistes, s’apprête à revenir en arrière.
« Depuis 2017, la situation sur le marché de l’électricité a radicalement changé », a déclaré mercredi le ministre de l’Environnement, des Transports et de l’Énergie, Albert Rösti, à Berne, à la sortie d’une réunion du Conseil fédéral, c’est-à-dire le gouvernement. « On ne dit pas qu’il y aura une nouvelle centrale dans dix ans. » Mais c’est un devoir de laisser « la porte ouverte à toutes les technologies possibles », a-t-il insisté, en soulignant que si ce processus n’est pas lancé aujourd’hui, il sera « peut-être trop tard dans vingt ans ». « À l’époque, nous avions imaginé produire l’électricité manquante grâce à des centrales à gaz », mais « cette option est devenue quasiment impensable pour atteindre la neutralité carbone