Rémy* était un grand amateur de 3-MMC. Jusqu’à l’année dernière, il s’en faisait livrer des «sacs entiers». «Ça me donnait l'impression de flotter. Sur le moment, je me sentais libre, performant», confie le trentenaire parisien au Figaro. Comme tant d’autres Français - des centaines de milliers, selon les autorités - il cherchait à s’affranchir des «contraintes de son corps». Puis est venu le temps de l’addiction. Et des effets secondaires comme les palpitations, les hallucinations, et la prise de prise avec la réalité.
La drogue le fait sombrer, jusqu’à un événement traumatisant, qui le pousse à prendre contact avec une association. Là-bas, il rencontre de nombreux autres addicts. Tous se plaignent d'expériences délétères. «Certains ont été volés», d'autres frappés ou séquestrés, «pendant qu'ils étaient sous l'influence de la came. On a profité d'eux» et de leur «état second», nous raconte-t-il. Car Rémy n'a pas seulement sombré dans l’addiction : il a été victime d'un trafic globalisé…