Les premiers otages de retour en Israël: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

Correspondant à Jérusalem

Pour la première fois en 48 jours, l’application Red Alert se fait discrète sur les téléphones portables israéliens. Ce programme prévient des attaques, en temps réel. Depuis le début de la guerre, il n’a cessé de sonner l’alarme, vibrant au rythme des tirs de roquette du Hamas, donnant le tempo de la guerre, obligeant ceux qui étaient exposés à courir vers le refuge le plus proche. Vendredi, passé sept heures du matin, Red Alertest resté tranquille. Le ciel aussi était serein dans la bande de Gaza.

Ni bombes ni missiles pour la première fois depuis l’attaque terroriste lancée par le Hamas le 7 octobre. L’air était-il pour autant plus léger de la mer Méditerranée au Jourdain? Pas vraiment. La trêve paraît si fragile que nul n’ose croire qu’elle puisse réellement durer, comme promis, quatre petits jours: un instant si bref au regard de la longue épreuve. Déjà sept semaines d’une guerre cruelle pour tous, Palestiniens comme Israéliens.

Ce premier jour de trêve est la…

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