DIRECT. Guerre à Gaza : des familles d'otages appellent le Premier ministre israélien à ne pas manquer une "occasion historique" de libération

"Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés", a assuré, vendredi 16 mai, Donald Trump aux journalistes lors de sa visite aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa tournée dans le Golfe. La déclaration du président américain intervient après 19 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Suivez notre direct.

Le cri d'alarme des familles d'otages israéliens. La principale association israélienne de familles d'otages a appelé le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à ne pas manquer une "occasion historique" pour la libération de leurs proches détenus à Gaza. "Les familles des otages se sont réveillées ce matin avec le cœur lourd et une grande inquiétude à la lumière des informations sur l'intensification des attaques [israéliennes] à Gaza et la conclusion imminente de la visite du président [Donald] Trump dans la région", assure le Forum des familles d'otages. "Nous vivons des heures dramatiques qui détermineront l'avenir de nos proches", ajoute-t-on de même source.

Cinquante morts dans des frappes israéliennes. La défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 50 personnes dans des frappes israéliennes sur le nord du petit territoire assiégé, selon Mohammed al-Moughayir un responsable de cet organisme de premiers secours. Ce dernier a précisé à l'AFP que les opérations de recherches se poursuivent dans les décombres. 

Le patron du Quai d'Orsay répond au Premier ministre israélien."Tout ce qui est excessif est insignifiant", a réagi sur France 2, Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères après les propos du Premier ministre israélien. "[Emmanuel] Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste islamiste meurtrière et d'en relayer la propagande ignoble qui accuse Israël de crimes rituels", avait accusé, la veille, Benyamin Nétanyahou, après les déclarations d'Emmanuel Macron, mardi, lors de son interview télévisée. "Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benyamin Nétanyahou est une honte", avait dénoncé le chef de l'Etat