Léon Marchand peut-il être la bouée de sauvetage de l'apprentissage chez les enfants de la natation en France?

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Les Jeux olympiques laisseront de nouvelles structures aquatiques dans des académies en tension. Comme à Créteil, où l’on espère pouvoir profiter des investissements Paris 2024. IMAGO/Volker Essler/SVEN SIMON / PANORAMIC

RÉCIT - Infrastructures inadaptées ou insuffisantes, manque de personnel, retard dû au Covid… Érigé en priorité nationale, le « savoir-nager » reste loin des objectifs.

Les exploits aquatiques de Léon Marchand cet été ont mis en lumière une contradiction : la France, qui a largement célébré son héros, fait partie des mauvais élèves en matière d’apprentissage de la natation. Selon une étude de la Direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), un tiers des enfants (33,7 %) ne savent pas nager à la fin du primaire. Et ce alors que la noyade reste la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. 

Pourtant, des actions concrètes ont été mises en place ces dernières années pour mieux transmettre le « savoir-nager ». Le ministère des Sports, conjointement avec le ministère de l’Éducation nationale, propose ainsi deux programmes. Le plan J’apprends à nager, lancé en 2015, offre un cursus d’apprentissage de la natation aux enfants de 4 à 12 ans, principalement issus des quartiers prioritaires et des zones de revitalisation rurale. 

Les séances, gratuites, sont encadrées…

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