Un miracle pour démarrer la saison 2025-26. «Je ne sais pas à quoi m’attendre», disait Luis Enrique mardi, à la veille de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham. Et pour cause, ses joueurs n’ont repris l’entraînement que mercredi dernier, après trois semaines et demie de repos. «Ce n’est pas une excuse, on essaiera de gagner», ajoutait le coach espagnol de 55 ans. Et c’est exactement ce que les Parisiens ont fait (2-2, 4-3 tab) mercredi, à Udine. Menés 0-2 jusqu’à la 85e, donnés pour morts, ils ont trouvé les ressources pour égaliser et arracher la séance de tirs au but. Champion d’Europe, le PSG devient ainsi le premier club français à remporter la Supercoupe d’Europe.
Frisson d’entrée pour le nouveau venu Chevalier, avec cette tentative hors-cadre de Pedro Porro après une perte de balle de Hakimi (1ère). Action en forme de symbole d’un PSG imprécis, jusqu’à cette frappe de «Kvara» après un beau mouvement (8e). L’un des seuls du premier acte. Un peu plus de maîtrise au fil des minutes pour Paris, dominé physiquement et qui comptait sur les courses de Barcola pour bousculer les Spurs. Dembélé envoyait un tir dans les nuages (35e). Pas grand-chose d’autre à signaler… Les Spurs, eux, explosaient vite en contre, avec cette parade de Chevalier devant Richarlison (23e). Lequel Chevalier réalisait un petit miracle face à Palhinha mais était battu par Van de Ven (0-1, 39e). Le Paris-SG sans solution (0-1 MT).
Passer la publicitéLa boulette de Chevalier
Pas de changement à la reprise, mais toujours des imprécisions parisiennes, à l’image de cette perte de balle de Doué et un nouvel arrêt signé Chevalier (47e). L’ex-Lillois présent. Puis… fautif. Long coup franc des Spurs, tête de Romero seul au deuxième poteau… et Chevalier se trouait (0-2, 48e). Les supporters anglais croyaient au 3-0 mais la tête de Danso léchait le petit filet (53e). À l’image de «Kvara», qui s’embrouillait avec Romero, ou Barcola, averti pour contestation, les Rouge et Bleu s’agaçaient fortement.
Et enfin l’heure de la révolte. Plusieurs situations chaudes… finalement annulées pour cause de hors-jeu (63e, 66e). Plus de percussions et de projections. Et une vraie occasion, avec Dembélé bien servi par Ruiz en retrait mais qui ne trouvait pas le cadre (70e). Luis Enrique injectait du sang-neuf (Ruiz, Mbaye, Ramos…), sachant que la plupart des titulaires ont rapidement été à bout de souffle. Les champions d’Europe avaient le mérite de tenter leur chance, à l’image de cette frappe lointaine de Vitinha (80e) et de plusieurs autres escarmouches. Et Lee, de loin, redonnait de l’espoir aux siens (1-2, 85e). Tottenham arrêtait de jouer, pliait en fin de match… et finissait par rompre, centre fort de Dembélé et tête de Ramos (2-2, 90+4).
Le plein d’émotions
Place aux tirs au but, avec notamment un arrêt de Chevalier, passé par toutes les émotions pour cette première, et le coup de canon décisif de Mendes (2-2, 4-3 tab). «Le football, ce n’est pas que le physique, c’est le mental aussi», a souligné Marquinhos, Ousmane Dembélé mettant en avant l’impact des entrants. Encore un miracle et le plein d’émotion pour les Parisiens, qui seront attendus à Nantes dimanche, lors de la première journée de Ligue 1.