«Beaucoup de migrants se retrouvent dans la nature»: les limites des sas d’accueil temporaires régionaux

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Un migrant en provenance du Soudan, Alaa, dans un camp près de la ville de Calais, le 7 novembre 2023. SAMEER AL-DOUMY/AFP

DÉCRYPTAGE - Regroupées au sein d’un collectif baptisé Le Revers de la médaille, plusieurs associations dénoncent un «nettoyage social» en Île-de-France avant les Jeux olympiques cet été.

Dix centres régionaux, de 50 places maximum chacun, pour accueillir pendant trois semaines les sans-abri de la région parisienne. Près d’un an après l’annonce, par le gouvernement, de la mise en place des «sas d’accueil temporaires régionaux» pour tenter de désengorger le dispositif d’hébergement d’urgence en Île-de-France, une noria de bus continue de venir chercher régulièrement des dizaines de personnes à la rue, principalement des migrants, pour les disperser aux quatre coins de la France. Un dispositif qui suscite autant d’inquiétudes à gauche qu’à droite: ces sas ne seraient-ils pas plutôt des «antichambres de l’expulsion» ?, s’interroge le Gisti, association d’aide aux migrants, tandis que des élus locaux s’alarment de voir des clandestins s’évanouir dans la nature.

Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Besançon, Rouen, mais aussi de petites communes comme Olivet dans le Loiret, Beaucouzé dans le Maine-et-Loire, Montgermont en Ille-et-Vilaine, ou encore Geispolsheim, près de Strasbourg

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