Anne de Guigné : «Comment le dédain de Macron pour l’immobilier s’est retourné contre lui»

Budget, assurance-chômage, avenir de la réforme des retraites… Après deux mois de suspension de l’action publique, la liste des priorités du nouveau gouvernement Barnier est longue. L’immobilier n’en fera sans doute pas immédiatement partie. Il y a pourtant urgence. La crise du logement, qui semblait doucement se résorber au deuxième trimestre, a repris de l’ampleur cet été car la baisse des taux d’intérêt ne suffit pas à redonner confiance aux ménages. Les chiffres sont impressionnants. Selon les prévisions d’Alexandre Mirlicourtois du cabinet Xerfi, le nombre de transactions dans l’ancien plafonnera au mieux à 750 000 unités cette année, un niveau historiquement faible depuis dix ans. Dans le neuf, à peine plus de 250 000 habitations verraient le jour, l’étiage le plus faible depuis un quart de siècle.

Emmanuel Macron semble ainsi en passe de réussir son pari d’effacer le rêve de Nicolas Sarkozy de 2007 d’une « France des propriétaires ». Dès la campagne…

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