C’est une pièce reprise sans interruption depuis un quart de siècle. Dès qu’il est question de réguler les flux migratoires, la gauche rejoue la même comédie, en mélangeant indignation surjouée, appropriation abusive de la morale et multiplication des signes d’appartenance à une élite culturelle. Et qu’importe si le public a déserté le théâtre. Les débats interminables et byzantins autour de la loi immigration, adoptée en décembre à l’Assemblée nationale, ont offert au citoyen désabusé une nouvelle représentation de ce spectacle où les rôles sont connus d’avance. Morceaux choisis : « Nous touchons du doigt une France qui risque de voir revenir, blanchies, les idées de Vichy » (Jean-Luc Gleyze, président PS du conseil départemental de Gironde, à l’AFP) ; « Tout s’éteint au pays des lumières » (Mathilde Panot, députée LFI, sur le réseau social X). Pourtant, la gauche n’a pas toujours poussé des cris d’orfraie en entendant le mot « frontières » ni assimilé toute volonté de les contrôler…
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Quand Jaurès et la CGT étaient plus anti-immigration que la droite
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ANALYSE - La Fondation Jean Jaurès vient de publier une note analysant l’évolution des positions de la gauche française sur l’immigration. À la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1960, elle défendait une politique ferme sur ce sujet.