Le Liban tétanisé face à l’escalade guerrière d’Israël

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Des Libanais fuient le sud du pays pour rejoindre Beyrouth, mardi, à Saïda. Mohammad Zaatari / AP

RÉCIT - Plus de 500 personnes dont une cinquantaine d’enfants ont été tués dans le sud du pays par les frappes de l’aviation israélienne.

Beyrouth

Dans le quartier de Ras el-Nabeh, à Beyrouth, les écoles ouvrent les unes après les autres depuis lundi pour accueillir le flot ininterrompu de réfugiés qui fuient les bombardements israéliens. À la porte de celle d’Amliyé, un vieil homme demande s’il y a de la place pour une famille de cinq, en chemin depuis le Sud. On l’oriente ailleurs, l’établissement accueille déjà 620 personnes. « Ils se rappelaient que nous les avions hébergés pendant la guerre de 2006  », explique le directeur, Mohammad Haouila. Avec des scouts du quartier, il s’organise pour parer au plus urgent : le lait pour les enfants et les médicaments pour les malades chroniques. « Ils sont arrivés sans rien, dit-il. Ils sont encore sous le choc. »

Dans le chaos créé par les centaines de frappes qui se sont déversées sur le sud du pays, les familles affolées n’ont pas le temps de pleurer leurs morts. En deux jours, il y a déjà 558 tués dont 50 enfants. « C’est…

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