À Arles, William Kentridge dans le grand chaos de l’histoire

Éternellement habillé de sa chemise blanche, ses lunettes en forme de binocles à portée immédiate, le sourcil en broussaille et le teint pâle de ses ancêtres juifs lituaniens, à la fois rond et leste comme dans ses nombreux autoportraits dessinés, William Kentridge, 69 ans, est l’artiste par excellence, venu de la scène sud-africaine. Au fil d’une carrière prolifique et sans frontières entre les disciplines, ce fils de militants anti-Apartheid a marié esprit dada, vitalité africaine, jeu des ombres chinoises et amour de l’opéra dans ses œuvres à nulles autres pareilles. Cet été, la Fondation Luma Arles consacre, à La Mécanique Générale au Parc des Ateliers, une rétrospective magistrale à cette figure habitée auquel le LaM de Villeneuve-d'Ascq avait déjà rendu un vibrant hommage en 2020.

«Conjointement avec sa nouvelle création mondiale
The Great Yes, The Great No, qui a fait ses débuts à LUMA Arles
le 30 juin, l'exposition Je n'attends plus présente un ensemble d'œuvres
majeures dont certaines…

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