À la Berlinale, le glamour s’invite dans un festival très politique

Envoyé spécial à Berlin

La Berlinale cultive sa différence. Contrairement à Cannes et Venise, la cérémonie d’ouverture du Festival international du film de Berlin ne ressemble pas à un défilé de smokings et de robes de soirée. Venez comme vous êtes. On entre dans le Berlinale Palast, la grande salle de Potsdamer Platz, comme dans un fast-food. Jeudi 15 février, les parkas grises et les égéries se mêlent sur le tapis rouge. Festival destiné autant aux professionnels qu’au public (300.000 billets vendus chaque année), la Berlinale n’a rien d’un bunker. La manifestation revendique son ouverture sur le monde et son ouverture au plus grand nombre.

Carlo Chatrian, son directeur artistique, a fait un effort. Il arbore un nœud papillon et un sourire crispé. Il dirige sa dernière Berlinale. Arrivé du Festival de Locarno et nommé en 2019 pour un mandat de cinq ans en tandem avec la directrice générale Mariette Rissenbeek, il n’a pas été reconduit par la ministre de la Culture allemande, l’écologiste…

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