Natation : loin des JO, Léon Marchand retrouve les bassins avec ambition à Shanghai
Deux mois et demi après la moisson olympique (4 médailles d'or et 1 médaille de bronze avec le relais 4 x 100 m 4 nages), Léon Marchand renoue avec la compétition ce vendredi. Sur la route des championnats du monde en petit bassin (du 10 au 15 décembre à Budapest), le Toulousain, qui ne participera pas aux Championnats de France petit bassin à Montpellier (du 31 octobre au 3 novembre), sera à l'affiche de trois manches de Coupe du monde : à Shanghai (les 19 et 20 octobre), Incheon (du 24 au 26 octobre) et Singapour (le 2 novembre).
Pour un grand retour après un bel été indien. Le Toulousain (22 ans) a pu mesurer sa nouvelle popularité. Après avoir fait bouillir l'eau du bassin olympique, il avait volé la vedette aux basketteurs américains à Bercy, paradé torse nu avec ses complices de l'équipe de France de natation au parc des champions entre la Tour Eiffel et la place du Trocadéro. Après ses vacances, la parade et la légion d'honneur sur les Champs-Élysées, il a conclu les célébrations à Toulouse (en compagnie d'Antoine Dupont, Lucas Mazur ou Ugo Didier) place du Capitole, le 18 septembre, deux jours après avoir repris l'entraînement dans le bassin Castex de la piscine Nakache : «J'ai un peu de nostalgie. Ce sont des beaux moments qu'on a vécus. C'était assez incroyable. C'est un peu triste car c'est la dernière célébration, mais je prends ce qu'il y a à prendre et ça va me marquer à vie», avouait-il dans la Dépêche.
«Envie de s’amuser»
Célébrité, curiosité, symbole d'une parenthèse inoubliable, il s'est offert quelques passages sur les plateaux télé (Quotidien, Clique où il a révélé sa passion pour le Rubik's Cube), a mixé à Ibiza avec David Guetta, a assisté au combat MMA de Benoît Saint Denis, a navigué avec François Gabart à Saint-Tropez, a assisté au Grand Rex à Paris à la présentation du documentaire Kaizen du youtubeur Inoxtag… Un invité de prestige dont la cote a décollé. «Léon Marchand peut demander plus de 1 million par an par contrat ; certains se sont déjà positionnés sur ces montants», glisse La Tribune du Dimanche.
Serein dans ce tourbillon, Léon Marchand est retourné avaler les longueurs. Avec le sourire. Son réveil a de nouveau sonné avant le jour. Pour prolonger l'euphorie. Et s'offrir des records. «J'ai envie d'en battre le plus possible. Aux Jeux, je n'étais pas très loin sur toutes les courses. Je pense que mon record sur le 400 m 4 nages, c'est l'un des plus durs à aller chercher, parce que faire 4' 02'' 50 (lors de son titre aux championnats du monde de Fukuoka en juillet 2023, NDLR), c'était assez dingue. Je ne suis qu'à 6 centièmes de celui du 200 m 4 nages, donc forcément, c'est mon objectif pour l'année prochaine», a-t-il indiqué dans Le Monde.
«Il a envie de s'amuser. Il a envie de découvrir ce schéma puisqu'il n'a jamais participé à des Coupes du monde. Pour lui, ce sera un bon exercice pour se préparer cette fois-ci pour les Championnats du monde en petit bassin», a résumé son entraîneur Nicolas Castel sur RMC. Fière de lancer la bande-annonce de la présence du Français lors des manches de Coupe du monde, la Fédération internationale a, sur X, lancé : «Préparez-vous à un spectacle épique !»
Plus loin, Léon Marchand visera avec la même envie les championnats du monde (grand bassin) à Singapour (du 11 juillet au 3 août). Avant de se projeter vers les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Car tout va très vite dans la vie de Léon Marchand…
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