Le festival du film britannique et irlandais, qui débute le 1er octobre, a sélectionné en compétitiondeux films tournés vers l’épouvante. My Mother’s Wedding, le premier film de Kristin Scott Thomas comme réalisatrice, ouvrira les festivités.
Passer la publicité Passer la publicitéLa chaleur de Lagos, les côtes glacées de l’Islande, un pingouin argentin, le Pays de Galles, les Cornouailles... C’est à un véritable périple qu’invite le 36e Festival du film britannique et irlandais, du 1er au 5 octobre. La manifestation vient de dévoiler son programme, qui illustre l’internationalisation grandissante du cinéma d’auteur de nos voisins. L’horreur, le drame social et récits historiques se taillent la part du lion.
Présidé par le comédien anglais Rupert Everett (Le mariage de mon meilleur ami), épaulé notamment par Reda Kateb, Claire Chazal et la flamboyante Jennifer Saunders d’Absolutely Fabulous, le jury devra départager cinq films pour décerner le Hitchcock d’or.
À lire aussi L’Irlande tient le premier rôle au Festival du film de Dinard
Passer la publicitéRemarqué et primé au Festival de Cannes My Father’s Shadow du réalisateur britannico-nigérian Akinola Davies Jr est un récit semi-autobiographique se déroulant sur une seule journée dans la capitale nigériane, Lagos, pendant la crise électorale de 1993. Un père tente de guider ses deux jeunes fils à travers l’immense ville alors que des troubles politiques menacent. Autre exploration de la paternité, le long-métrage d’épouvante The Thing With Feathers de Dylan Southern. Benedict Cumberbatch y joue un jeune veuf qui sent la présence d’une entité maléfique dans la maison qu’il partage avec ses deux jeunes fils.
Également tourné vers l’horreur, The Damned de Thordur Palsson, qui réunit Joe Cole (Peaky Blinders) et Odessa Young, plongera le spectateur dans l’Islande du XIXe siècle. Dans un avant-poste de pêche islandais isolé, une veuve et son équipage luttent pour leur survie. Après avoir décidé de ne pas porter secours à un navire en train de couler au large des côtes, ils sont frappés d’une malédiction.
Dragonfly de Paul Andre Williams voit une jeune quadra (Andrea Riseborough) prendre à bras-le-corps les soins dont a besoin sa voisine âgée (Brenda Blethyn) et que ses aidants ne lui fournissent pas. Le biopic M. Burton de Marc Evans retrace la jeunesse galloise difficile du comédien Richard Burton. L’époux d’Elizabeth Taylor a les traits de Harry Lawtey (Industry ).
Kristin Scott Thomas réalisatrice et matriarche
Hors compétition, c’est le premier film en tant que réalisatrice de la comédienne Kristin Scott Thomas, My Mother’s wedding , qui ouvrira les festivités. Autour d’elle, la star du Patient anglais rassemble, pour de secondes noces, Sienna Miller, Scarlett Johansson et Emily Beecham, qui campent ses filles à l’écran.
Sera également projeté Urchin, le film du comédien et révélation de la palme d’or Sans filtre Harris Dickinson. Le drame sur les galères et errances d’un sans-abri avait fait sensation à Cannes. Gillian Anderson (X Files) et Jason Isaacs (The White Lotus ) s’embarquent dans The Salt Path , récit, inspiré d’une histoire vraie, d’un couple qui part en road trip après avoir perdu leur maison.
Passer la publicitéVétéran du cinéma britannique, Peter Cattaneo, à qui l’on doit la comédie sur les strip-teaseurs The Full Monty, présentera en clôture The Penguin Lessons sur un professeur anglais désabusé qui s’expatrie à Buenos Aires pour enseigner dans un prestigieux internat.
Reste à savoir quels talents feront le déplacement sur la côte d’Émeraude pour aller à la rencontre du public. Le festival ne devrait pas tarder à communiquer à ce sujet.