L’élection a laissé des souvenirs amers. Si Lola Lacheré, Miss Nord-Pas-de-Calais a exprimé sa déception et son incompréhension sur l’issue de la soirée, elle n’est pas la seule. Ainhoa Lahitete, Miss Aquitaine, qui avait déjà fait parler d’elle sur les réseaux sociaux pour son costume régional - une huître -, est au cœur d’une vive polémique avec son amie de l’aventure, Julie Zitouni, Miss Provence.
En effet, toutes deux ont eu la désagréable surprise de ne pas entendre leur nom ni leur titre scandé lors de l’appel des douze Miss présélectionnées. Et elles ne se sont pas cachées de crier haut et fort leur amertume sur les réseaux sociaux, plus précisément dans des vidéos publiées sur Snapchat, rendues publiques par le blogueur Aqababe sur X.
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Passer la publicité«Qu’est-ce que c’est que ce top 12. Désolé, je ne veux pas faire ma rageuse mais c’est quoi ce top 12», a déploré Ainhoa Lahitete tandis que Julie Zitouni s’est glissée derrière elle et a lancé, le sourire aux lèvres : «C’est que des grosses putes.» Une affirmation visiblement approuvée par son amie tenant le téléphone face à elles. «Ouais, pas toutes mais beaucoup», a ajouté Miss Aquitaine qui, quelques minutes après ces vidéos, a laissé exploser sa joie pour un événement bien précis : l’aftershow. «On va pouvoir se bourrer la gueule, enfin, enfin !», a-t-elle lancé. De son côté, et toujours selon Aqababe, Miss Provence n’aurait pas été retenue dans le top 12 après avoir été «surprise dans sa chambre en train de fumer des joints».
Des comportements qui n’ont fait qu’entacher leur image aux yeux des internautes. Julie Zitouni a d’ailleurs tenu à s’exprimer et à se justifier auprès de sa communauté dans un long message posté sur un fond noir en story Instagram. «Une vidéo privée circule et je tiens à réagir immédiatement. Les mots que j’ai prononcés sont maladroits et ne reflètent absolument pas ce que je pense des candidates», a-t-elle commenté dans un premier temps avant de préciser : «J’ai utilisé le mot "pxte" dans un sens familier qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement "les veinardes", "les chanceuses".»
Force est de constater que tout le monde ne place pas la même définition derrière ce mot, Miss Provence a poursuivi : «Ce n’était pas une insulte. Mais ce n’est pas un vocabulaire qui a sa place dans Miss France, et je le reconnais entièrement. Je comprends que cela puisse choquer, et je m’en excuse sincèrement. Ce qui rend cette situation encore plus regrettable, c’est que la grande majorité du Top 12 est composée de candidates que j’affectionne profondément, des filles avec qui j’ai créé de vraies affinités et qui sont devenues des amies durant cette aventure. Je n’aurais jamais voulu qu’elles se sentent visées ou blessées.»
La jeune femme âgée de 26 ans a dans la foulée affirmé que sa réaction n’avait rien à voir avec une quelconque rancœur étant donné qu’elle avait elle-même émis le souhait de ne pas figurer dans le Top 12. «Au fil de l’expérience, j’ai compris que je ne pourrais pas assumer ce rôle avec toute l’exigence qu’il demande. Je respecte sincèrement celles qui ont été choisies : elles le méritent totalement», a-t-elle reconnu tout en mentionnant les excuses présentées aux candidates concernées. «Elles ont entendu mes explications mais elles savent, et je les remercie pour leur compréhension», a-t-elle déclaré avant de conclure : «Je prends la responsabilité de cette maladresse. Je regrette profondément que mes mots aient été interprétés comme un manque de respect car ce n’était absolument pas mon intention.»