JO d'hiver 2026: la Fédération internationale de ski inquiète du "retard" sur le site des épreuves de freestyle

Le secrétaire général de la Fédération internationale de ski, Michel Vion, s'est dit préoccupé, cette semaine, par le retard pris sur le site de Livigno (Italie) où doivent se dérouler les épreuves olympiques de ski freestyle et de snowboard aux Jeux olympiques de Milan-Cortina (6-22 février 2026). "Il y a pas mal de retard sur le système de neige artificielle qui n'est encore pas finalisé. Apparemment, la retenue collinaire est finie mais ils n'ont pas eu les autorisations pour remplir le lac encore. Un réservoir sans eau, c'est compliqué", a-t-il déclaré, mercredi 3 décembre, à l'AFP.

"On a quand même un peu de souci parce que le besoin en neige est important pour ces disciplines [...] Si on veut garantir des Jeux en bonne et due forme, il ne faut pas que de la neige naturelle, il faut de la neige artificielle aussi, pour consolider la neige plus compacte, plus humide", a-t-il expliqué.

Malgré tout, il s'est montré "optimiste" sur la capacité des organisateurs italiens à trouver des solutions rapidement : "On est un peu inquiets, on met la pression [...] mais à la fin, ils vont y arriver." L'utilisation des canons devrait pouvoir débuter en milieu de semaine prochaine, a assuré de son côté la SiMiCo, société de livraison des ouvrages olympiques, chargée notamment de la construction du bassin permettant de les alimenter.

"On n'en est pas au scénario catastrophe"

"Les basses températures qui règnent à Livigno nous placent dans une situation de tranquillité absolue [...] Il n'y aura absolument aucun problème, cela a été programmé pour être fait ainsi", a précisé, mardi à l'AFP, Fabio Massimo Saldini, directeur général de la SiMiCo. Contacté par l'AFP mardi, le comité d'organisation Milan-Cortina 2026 n'a pas souhaité réagir.

Certains membres de l'encadrement des équipes de France de ski freestyle se sont rendus sur place le week-end dernier pour des repérages. "Il y a certaines choses qui ne sont pas tout à fait terminées, mais on n'en est pas au scénario catastrophe", a dit mercredi  à l'AFP Fabien Bertrand, directeur des équipes tricolores.

"Point positif, le télésiège supplémentaire qui dessert les compétitions est fait. Les pylônes, la gare de départ, tout est prêt, il manque juste les câbles mais ce n'est pas grand-chose à faire en deux mois", a-t-il ajouté. Fabien Bertrand a précisé que les interrogations actuelles ne concernaient que les épreuves de ski et de snowboard freestyle. "Pour ce qui est des bosses et du saut acrobatique, ils avaient fait un test event la saison dernière et cela s'était très bien passé. Le site est prêt", a-t-il assuré.