Ce mercredi, l’Australie, organisatrice de la 11e Coupe du monde de rugby qui n’était pas tête de série lors du tirage au sort, a été placée dans la poule A avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et Hongkong. À l’issue du tirage au sort, Joe Schmidt, le sélectionneur des Wallabies, a déclaré : «Il ne faut rien tenir pour acquis. Si vous commencez à planifier un chemin à travers le tournoi, ce chemin peut complètement changer parce que quelqu’un crée une surprise.»
Et le technicien passé par le Leinster et le XV du Trèfle d’ajouter : «Je me souviens être assis dans un vestiaire en 2015 et avoir regardé le Japon battre l’Afrique du Sud. Personne ne l’avait prédit. C’est l’une des grandes choses des Coupes du Monde : il y aura toujours une surprise dans ces matchs de poules, et donc je ne pense pas qu’on puisse se permettre d’être trop prévisible. »
L’ancien pilier australien Joe Slipper, qui a joué dans quatre Coupes du Monde, poursuit : «Le soutien à domicile sera très important. Je n’ai jamais eu l’opportunité de le vivre, mais c’est une énorme opportunité pour ce groupe des Wallabies. Gérer la pression d’une Coupe du Monde à domicile sera révélateur. Je suis vraiment enthousiaste. »
Ce Mondial 2027 devrait logiquement débuter par une affiche entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Le tirage au sort effectué mercredi a offert la perspective d’un quart de finale explosif entre les All Blacks et les Springboks. Si le calendrier des matches ne sera officiel que le 3 février, c’est forcément l’Australie qui ouvrira le bal de la poule A, à Perth. Et c’est vraisemblablement cette affiche All Blacks-Wallabies qui sera choisie, pour une fête des voisins.
Mais très vite les regards se tourneront vers un quart de finale qui devrait faire s’entrechoquer les deux nations victorieuses des cinq derniers trophées Webb-Ellis, encore opposées lors de la dernière finale planétaire au Stade de France en 2023, pour une victoire sud-africaine (12-11).