Le PSG s’en contente. Impérial jusque-là à l’extérieur en Ligue des champions, avec deux victoires mémorables à Barcelone (1-2) puis à Leverkusen ( 2-7) le club de la capitale a été accroché sur la pelouse de Bilbao (0-0). Un score nul et vierge pour des Parisiens d’abord malmenés, puis inefficaces du côté de San Mames. Troisième du classement à l’issue de cette septième journée, le tenant du titre est d’ores et déjà assuré de se qualifier à l’issue de cette phase de poule unique, le vingt-cinquième du classement (Benfica) étant relégué à sept points. Reste maintenant à assurer sa place dans le top 8, synonyme d’accession directe aux huitièmes de finale.
Le PSG se fait bouger
Paris était prévenu. Dans l’ambiance incandescente de «La Cathédrale», les Parisiens ont immédiatement fait face à un pressing basque intense et coordonné. La recette locale. Pas habitué à subir une telle pression, le PSG a su rester solide, mais a néanmoins fait preuve d’un déchet technique très inhabituel. Avec un vrai manque de maîtrise au milieu malgré la présence du trio Vitinha-Neves-Ruiz. Et un taux de passes réussies d’à peine 80% après la première demi-heure. Loin de ses standards dans le domaine. Et même quand ils ont su franchir le premier rideau et se projeter vite vers l’avant, les Parisiens ont pêché dans le dernier geste. À l’image des deux tentatives non cadrées de Ruiz (19e, 37e). Il a fallu finalement attendre les derniers instants avant la pause pour voir Mayulu cadrer la première frappe du match, sur une reprise à bout portant magnifiquement repoussée par Simon (45e). Dans la cage d’en face, Safonov, qui suppléait de nouveau Chevalier, n’a pas franchement eu à s’employer, hormis sur un coup-franc excentré (30e) et plusieurs interventions aériennes bien senties.
Passer la publicitéSimon, l’ange gardien de Bilbao
Tenu en échec à la pause, Paris est revenu des vestiaires sans son capitaine Marquinhos, touché à la cheville. Mais avec de nouvelles intentions. Plus adroits, mobiles et tranchants, les hommes de Luis Enrique ont pris le jeu à leur compte en seconde période, en confisquant le ballon à des Basques repliés. Une domination nette, et riche en occasions. Mais comme en première période, Simon a su sortir le grand jeu. De nouveau face à Mayulu (49e), puis sur une belle frappe croisée de Zaïre-Emery (53e). Un ange gardien basque sauvé ensuite par sa barre, sur une superbe action collective mal conclue par un Barcola toujours aussi peu efficace (65e). Malmené et usé physiquement, l’Athletic a finalement profité de l’apport de ses remplaçants pour retrouver de l’énergie et faire reculer le bloc parisien durant un dernier quart d’heure aussi intense qu’équilibré. Mais c’est le bien le PSG qui s’est procuré la balle de match, par l’intermédiaire de Ruiz. Le héros Simon et l’ancien Parisien Berchiche ont finalement empêché l’Espagnol de forcer la décision en faveur du PSG sur cette double occasion (87e). La dernière d’une rencontre pas franchement inoubliable.