«Il ne suffit pas d’avoir du talent. Il faut encore savoir s’en servir». Le jury de l’Académie Alphonse Allais a suivi à la lettre le conseil de l’apothicaire d’Honfleur, le Satie des bons mots. Sous l’égide bienveillante de Patrice Drevet, le chancelier en titre, de Xavier Jaillard, le chancelier d’honneur, d’Anny Duperey, la présidente, et de Claude Lelouch, le parrain perpétuel, ont été récompensés pour cette cuvée 2025 des saltimbanques d’exception qui ont du talent et qui savent s’en servir: Kad Merad, acteur et réalisateur qu’on ne présente plus; Franck Desmedt, comédien, Prix du Brigadier 2022, et Benoît Lavigne, metteur en scène, prix Laurent-Terzieff 2024.
Deux prix littéraires viennent depuis une dizaine d’années compléter les distinctions et les trophées attribués par cette académie dédiée à l’esprit léger et aux bons mots qui font sourire. Le Prix Jules Renard, un maître en la matière, a été attribué à Sylvain Tesson pour sa dernière œuvre, Les Piliers de la mer, une nouvelle aventure de l’écrivain-aventurier au style à la fois renardien et allaisien.
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Passer la publicitéTesson et Besson honorés
Enfin le Prix René de Obaldia (1918-2022) de «la forme courte», domaine dans lequel ce dramaturge de talent excellait et qui fut à la fois doyen de l’Académie française et de l’Académie Alphonse Allais, a été donné à Patrick Besson pour son livre Presque tout Corneille. Un titre inattendu pour un roman policier et de plus terriblement psychologique qui a attiré l’œil et interpellé, cela va sans dire, la sagacité des membres du jury allaisien.
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Pour obéir aux vers de Victor Hugo, « L’homme est divin car Dieu n’a fait que l’eau mais a fait le vin», la cérémonie de récompenses a été ponctuée, comme la tradition l’exige, par une dégustation de trois crus de Bourgogne choisis par la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La cuvée de 2025 a donc été formidablement fêtée, sous la gouverne bienveillante de l’académicien Philippe Davis, président de l’association des Amis d’Alphonse Allais qui présentait l’événement.