Les trois occupants ont été tués. Les Etats-Unis ont annoncé avoir mené, samedi 1er novembre, une nouvelle frappe contre un bateau de narcotrafiquants dans les Caraïbes. "Ce navire, comme TOUS LES AUTRES, était connu de nos services de renseignement pour être impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants, il transitait sur une route connue pour le trafic de drogue", a déclaré le ministre de la Défense Pete Hegseth sur le réseau social X. Le chef du Pentagone a assuré que les Etats-Unis allaient "continuer à traquer et tuer" les "narcoterroristes" qui seront "traités comme l'a été [le groupe jihadiste] Al-Qaïda".
Cette attaque porte à au moins 65 morts le bilan de ces frappes aériennes ordonnées par l'administration de Donald Trump au nom de la lutte contre la drogue. Des critiques s'élèvent concernant la légalité de ces opérations à l'origine d'une crise avec le Venezuela. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a appelé vendredi les Etats-Unis à cesser ces opérations, dénonçant des "exécutions extrajudiciaires" et réclamant des enquêtes "rapides, indépendantes et transparentes".