C’est l’aboutissement d’un long, d’un très long combat syndical pour les journalistes en Mauritanie. Depuis près de trois décennies pour certains d’entre eux, les travailleurs des médias publics (télévision, radio, agences de presse et de télédiffusion) officiaient sans contrat ou sous des régimes extrêmement précaires, sans réelles garanties sociales.
À l’occasion d’une célébration conjointe, le 25 octobre, à Nouakchott, les syndicats de journalistes et les autorités ont officialisé la régularisation de 1 860 travailleurs du secteur. Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger a fait le voyage pour saluer « une avancée majeure pour la liberté de la presse, le travail décent et la dignité professionnelle ».
Évoquant aussi « une des plus grandes victoires de la FIJ depuis sa création, en 1926 », le syndicaliste conclut : « C’est un message adressé à toute l’Afrique et au monde, celui d’un pays qui place la vérité, la justice sociale et la liberté d’informer au cœur de son projet de société. »
Aux côtés de celles et ceux qui luttent !
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- En exposant la violence patronale.
- En montrant ce que vivent celles et ceux qui travaillent et ceux qui aspirent à le faire.
- En donnant des clés de compréhension et des outils aux salarié.es pour se défendre contre les politiques ultralibérales qui dégradent leur qualité de vie.
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