Cinquante ans après la mort du général Franco, des vestiges de sa dictature d’extrême droite continuent de polluer l’espace public espagnol : statues, noms de rue, emblèmes, etc. Ce ne sera bientôt plus le cas. Le président du gouvernement, le socialiste Pedro Sanchez, a annoncé aux députés, mercredi, la publication prochaine au Journal officiel d’un « catalogue complet des éléments et symboles franquistes afin qu’ils soient définitivement retirés de notre pays et de nos rues ».
Cette décision est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Son prédécesseur José Luis Rodriguez Zapatero avait fait voter une loi pour faire retirer ce qui faisait « l’apologie de la dictature » dans l’espace public. En 2019, Pedro Sanchez avait fait retirer la dépouille de Franco du mausolée du Valle de los Caidos, devenu un lieu de rassemblement des nostalgiques de la dictature. L’affaire n’est pas finie : certaines mairies de droite se sont montrées réticentes lorsqu’il s’agissait de supprimer des symboles franquistes.
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