Détention, autorité parentale, sort de la maison, enquête... Ces questions qui se posent après la condamnation de Cédric Jubillar

Une décision retentissante et un futur qui s’écrit encore en pointillé. Vendredi, Cédric Jubillar a été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Au terme de cinq heures de délibéré, au moins sept des neuf membres de la cour d’assises du Tarn ont répondu oui à la question : «Est-il coupable d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines donné volontairement la mort à Delphine Aussaguel, épouse Jubillar?» Dans la foulée, le peintre plaquiste a regagné la maison d’arrêt de Seysses-Toulouse, où il vient de passer quatre ans et demi à l’isolement. Ses avocats ont aussitôt annoncé qu’ils allaient faire appel de cette condamnation, laissant planer une incertitude sur des pans entiers de ce dossier hors norme.