Dans l’euphorie de l’intelligence artificielle, une nouvelle star s’invite à Wall Street. Broadcom, géant californien des semi-conducteurs jusqu’ici moins connu que son voisin de San Jose, Nvidia, s’est envolé lundi en Bourse après avoir conclu un accord avec OpenAI pour équiper une énorme infrastructure de data centers munie de ses puces. À la clôture, la société enregistrait une hausse de son cours de Bourse de 10%, propulsant sa capitalisation boursière de 150 milliards de dollars en une seule séance. Valorisé 1.684 milliards sur les marchés, Broadcom s’est payé le luxe de déloger Saudi Aramco comme septième entreprise la plus chère au monde.

Il y a encore deux ans, ce genre de cavalcade boursière était exceptionnelle. Elle a désormais des allures de déjà-vu outre-Atlantique. Aux côtés de ses rivaux dans l’industrie des puces Nvidia et AMD, Broadcom, dont le cours a été multiplié par 5 depuis l’essor de ChatGPT, est désormais lui aussi vu comme un futur gagnant de la ruée actuelle vers…